Dans la tradition de la Sagesse, on considère que la conscience supérieure est la conscience Divine. De plus cette conscience peut vivre à l’intérieur de l’homme qui pratique une discipline de vie adaptée et se consacre à faire vivre la divinité dans son corps, ses pensées, ses sentiments, ses actes, sa volonté. 

Comment vivre avec la conscience supérieure ?

Redéfinir l’espace mental

La première orientation pour vivre avec une conscience plus haute au quotidien est de créer un espace mental en soi. Celui-ci doit être en affinité avec les mondes supérieurs divins. Ces mondes immatériels sont composés d’une hiérarchie. A savoir: le monde angélique qui est en réalité le monde des vertus. Le monde Archangélique qui est en réalité le monde des lois divines. Et le monde des Dieux qui est en réalité le monde des grands principes divins. Contrairement à ce qui est souvent véhiculé dans les enseignements religieux classiques, ces mondes ne sont pas fondamentalement inaccessibles. Ainsi, la première étape pour vivre avec la conscience supérieure est de remplir son espace mental consciemment. Avec une connaissance intellectuelle de ce que sont les vertus angéliques, les lois et principes divins. Ce prérequis est bien souvent le principal obstacle que rencontrent les chercheurs de vérité qui souhaitent développer une conscience plus élevée. 

Illusions et conscience supérieure

Ne nous y trompons pas, cette étape est probablement la plus difficile sur le chemin de l’éveil de la conscience. En effet tout un chacun est tellement convaincu de déjà savoir ce que sont les mondes divins et la conscience qu’il est très difficile d’apporter un renouveau réellement divin dans la compréhension des hommes. De fait, nombreux sont ceux qui préfèrent entretenir des croyances illusoires et tourner en rond plutôt que de s’engager sur le chemin de l’enseignement réel. 

Par surcroit une des grandes difficultés pour accéder à une conscience plus élevée est l’existence des mondes spirituels illusoires. Si bien que c’est dans ces mondes que le chercheur sincère fera inévitablement ses expériences spirituelles et ce, jusqu’à parvenir à faire la différence entre les mondes spirituels illusoires et le monde divin réel. Pour toutes ces raisons, ce chemin nécessite une grande détermination et une bonne guidance. Sur ce sujet, je vous invite à consulter l’article sur “Les anges rebelles” qui permet de mieux comprendre ce qu’est la spiritualité illusoire.

Méditation et conscience supérieure

Parmi les nombreux maîtres spirituels qui se sont incarnés dans le courant ininterrompu de la tradition immortelle de la sagesse, certains ont enseigné la méditation comme la voie royale vers la conscience supérieure divine. On pense bien sûr au Bouddha Gautama. En effet, qui mieux que lui enseigna et pratiqua la méditation comme un art de vivre supérieur?   La sagesse enseigne que nous ne sommes jamais les premiers ni les derniers sur le chemin que nous foulons. Avant nous, nombreux ont cherché la plénitude et la libération de la conscience supérieure. Après nous nombreux la chercheront également. Il y a donc une continuité et une communauté entre tous les chercheurs de vérité.

 Mais il existe également une grande illusion qui guette celui qui s’assoit en méditation. C’est pour cela qu’il est important de se relier en conscience à la tradition immortelle de la sagesse et aux grands ancêtres de cette tradition, comme le Bouddha, pour recevoir la juste guidance. Cela permet que la méditation conduise vers une élévation et un éclaircissement de la conscience et non vers une impression subjective de conscience supérieure.

Conscience de l’homme originel

Dans le cadre des formations initiatiques que nous proposons, nous donnons une part importante à la conscience supérieure ou conscience divine, que nous préférons appeler “conscience de l’homme originel”. En effet, cette appellation est à la fois plus précise et moins risquée que les deux autres qui viennent d’être citées. Plus précise car elle rappelle aux chercheurs sincères que l’âme humaine est immortelle et qu’elle n’est pas associée à une époque en particulier. La conscience de l’homme originel est la conscience qui était en vigueur avant l’épisode de “la chute”. Cette conscience continue à être vivante dans la mémoire collective. C’est vers elle que nous vous proposons de cheminer grâce au programme “Revenir vers votre origine divine”.    

Une protection de la conscience

 De plus, cette appellation agit comme une protection par rapport aux illusions spirituelles qui tentent toujours l’homme avec la notion de supériorité. En vérité, quand on s’approche réellement des mondes supérieurs divins, un des sentiment qui se présente le plus vite est le sentiment d’être petit. L’homme est petit et s’il n’a pas l’orgueil pour lui faire croire à sa grandeur, il devient humble et discret. 

Se connecter à sa conscience supérieure

Pour se connecter à sa conscience supérieure, il convient de se souvenir de plusieurs choses essentielles pour étalonner sa concentration. 

Pour commencer la conscience supérieure n’a de supérieure que le nom. Dès qu’on s’approche du monde divin, la proximité avec les vertus angéliques supprime tout sentiment de supériorité. Cela induit naturellement dans l’homme des sentiments tels que l’impersonnalité et l’universalité. Celui qui cherche le contact avec les mondes supérieurs doit toujours garder à l’esprit que la supériorité est un égarement. De même un sentiment exacerbé de sa propre personnalité et de sa propre valeur indique au chercheur sincère que des mondes d’illusions spirituelles se jouent de lui.  

Retrouver l’origine

Un deuxième guide de concentration est la notion “d’origine”. Comme dit plus haut, cette manière d’entrer dans l’exploration intérieure évite toutes les impasses liées au point de vu d’une époque en particulier. Par exemple, je suis étonné de constater qu’un grand nombre de personnes pense sincèrement que notre époque actuelle est supérieure à d’autres époques passées.  Cette concentration est une impasse. Elle indique aux mondes supérieurs que l’homme est identifié à la civilisation qui l’a façonné et qu’il n’est par conséquent pas en affinité avec les mondes immuables et immortels où vit son âme.